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Plastic Pandora

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15 décembre 2009

Histoire de créer

Sans_titre_2

J'ai eu une idée ! Faire un manga !

Mais zeu question is sur quoi ? zeu question is vas tu le tenir assez longtemps pour te vanter d'avoir un manga !?

La seule fois où j'ai réussi à tenir quelque chose c'était une histoire. Une histoire que j'avais écrite quand j'avais 8 ans ! Pour mon âge c'était .. brillant !

Mais maintenant c'est .. médiocre. banale.

L'histoire portait sur l'aspect physique de deux personnes. L'une puisait sur la beauté de l'autre pour être belle. A l'inverse la malheureuse se retrouvait hideuse et elle se voyait peu à peu abandonner par son entourage qui ne l'appréciait que pour sa beauté ! L'autre personne parvenait à ces fins mais perdaient peu à peu goût à la vie car tout devenait trop facile, un battement de cil, se pencher légèrement vers l'avant, décroiser les jambes..

Comme je disais.. banale.


Maintenant.. sur quoi pourrait porter l'intrigue de mon histoire. J'avais pensé en premier lieu à Dieu. Pourquoi ? Alors là.. je ne sais pas du tout. Puis rien ne me vint à l'esprit. J'ai encore en tête l'ébauche de quelques scènes qui se feraient largement sur papier mais quand ?

Je suis trop occupée pendant les vacances. Travail, travail, travail toujours plus de travail.

Plus le temps de s'amuser.

C'est triste.


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9 décembre 2009

Le Silence


boomTout d'abord, comme la prothèse qui remplace un membre, le téléphone est supposé réparer artificiellement les dégats de ce monde-là, qui fait de nous les rouages de la machine à produire et à consommer en masse, à faire la queue au supermarché, au multiplex, au télésiège, au péage d'autoroute. Sans doute les opérateurs ont-ils raison d'attribuer le succès du portable à la crainte "d'un monde potentiellement hostile" et sans doute ont-ils quelque intérêt à renforcer un peu plus cette hostilité du milieu, à chaque lancement d'un nouveau service ou d'une nouvelle norme de communication sans fil.



Mais la prothèse se substituant au membre, les machines nous privent de l'usage de nos facultés.


Depuis la voiture, les citadins ne savent plus marcher pour les trajets les plus minimes (plus de la moitié des déplacements en voiture concernent des trajets de moins de 3km), et, se plaignant de l' "épidémie" d'obésité qui les frappe, de la pollution, des morts sur la route, des guerres pour le pétrole, etc, ne songent même plus à retomber sur leurs pieds (mais plus sur la pédale de la voiture)
Ils ont oublié comment on vivait sans voiture, et cet oubli est une amputation.


La prothèse s'est faite handicap.


Observons les utilisateurs de téléphones mobiles : devenus incapables de se repérer dans l'espace et d'être à l'heure à un rendez-vous (parce qu'ils croient pouvoir être partout à la fois ?), incapables même d'imaginer comment faire pour retrouver quelqu'un quelque part sans portable, ils ont en outre perdu la faculté de vivre le présent. Amputés de leur présence au monde, ils s'envoient des SMS pendant que le train traverse des paysages inconnus.

boom

Non seulement le téléguidage rend le territoire virtuel, mais le bavardage incessant au portable transforme la vie en son commentaire - partagé malgré eux par les voisins du bavard bruyant. Une extraction de la réalité qui culmine avec les fonctions appareil-photo et caméra désormais intégrées à tous les téléphones. L'important n'étant plus ce que l'on est en train de vivre, mais les images qu'on en tire. Même les chanteurs pop s'émeuvent de ces forêts de portables tendus à bout de bras par des spectateurs pressés de les mettre en boîte.



"Tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une représentation"


Le portable s'avère l'inverse de ce qu'il prétend être - un outil de communication. Depuis combien de temps n'avez vous pas eu de conversation non interrompue par une sonnerie ? (J'ai même entendu parler une fois d'un ébat amoureux interrompu par un coup de fil..) Conditionnés, nous trouvons ça normal mais faisons un pas de côté : regardons-nous, la bouche ouverte, stoppés par le réflexe pavlovien de nos interlocuteurs plus pressés de répondre au coup de sonnette que de nous laisser finir notre phrase.


boom


On en est là.


L'histoire retiendra peut être que la civilisation occidentale du XXIe siècle fut celle des "brouilleurs de portables" installés dans les salles de spectacle et de cinéma pour remplacer la faculté d'attention aux autres.


Le progrès sans doute.


Devenus accros à ce gadget comme les fumeurs à leur tabac, les bébés à leur tétine (comme celle-ci on porte son portable autour du cou) et les déprimés à leurs anxiolytiques, les propriétaires de portables passent leur temps à vérifier qu'ils n'ont pas oublié leur téléphone, que celui-ci est bien chargé, qu'ils n'ont pas reçu de nouveaux messages, etc, et ajoutent à l'hostilité perçue du monde un motif d'angoisse supplémentaire : le risque de se faire voler leur appareil (la hausse des chiffres de la délinquance doit beaucoup aux vols de portables). 

On déclare d'ailleurs "retourner plus volontiers chez soi pour récupérer son portable plutôt que ses papiers en cas d'oubli"


Voilà le sans-fil sous son vrai jour de fil à la patte supplémentaire. 
Voilà l'autonomie de l'individu un peu plus cabossée par un prothèse techno qui dispense de trouver en soi les ressources pour se démêler des aléas du quotidien. 
Voilà achevée la couverture totale du territoire, jusqu'aux sommets de montagnes, devenus des squares où il n'y a qu'à sonner pour être secouru en hélico.
Voilà enfin effacée la frontière entre vie privée et vie publique, mêlées dans la même obsession du contact permanent.

boom

Je me sentais libre avant d'avoir mon portable. Je n'étais pas tenu de répondre présente si on cherchait à me joindre. Maintenant si je ne réponds pas on croit que je "fais la gueule" ou un truc comme ça..

Moi qui étudie l'économie et plus particulièrement les entreprises se que j'ai compris c'est que les entreprises ont elle même bien compris l'intérêt de ce boulet aux pieds de leurs employés. Désormais joignables tout le temps, ceux-ci n'ont plus d'excuses pour ne pas se consacrer entièrement à leur tâche.

Voyages en train, embouteillages, files d'attente, pauses : tout ce temps doit être rentabilisé en gardant le contact avec le bureau. Vitesse, rentabilité, flexibilité, le portable est l'outil idéal du business (moi même je l'ai bien compris) : les entreprises le considèrent comme le deuxième moyen de communication facteur de productivité (je vous laisse deviner le premier..)


 

5 décembre 2009

Je ne vois pas dans le noir

On ne juge pas un livre à sa couverture.

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Pourtant je me serai bien passer de l'expérience.

Moi se que je veux c'est voir de nouveaux horizons. De rencontrer de nouvelles personnes venant des quatre, des milles coins de la Terre. Me partageant leur savoir, leur vision des choses.

Qu'on ne s'arrête plus à la langue, à la couleur de peau et la catégorie sociale.

J'ai envie de retenter l'expérience. De partir sac de randonnée sur le dos et chaussures de Décathlon.
De partir loin, à pied, sur les routes. Une sorte de j'irai dormir chez vous. De squatter les campements, de chanter autour d'un feu, d'avoir l'air d'une hippie sans pour autant en être une. Parce qu'on ne me range pas dans une catégorie sociale. Parce que je n'étiquette pas les autres d'une catégorie quelconque.

Je ne suis pas insociable je dirai. Juste que je n'aime pas trop de monde. Quand il y a trop de monde, trop de bruit, trop de lumière, voir le monde en mouvement et ne pas participer à ça, ne pas vouloir participer à ça, me donne la nausée. Alors je m'enferme dans ma matrice musique à l'oreille.

J'avais entendu parler d'une explication à tout ça. Les villes, ces conditionnements n'existent que pour briser notre attachement avec la nature. Car en fin de compte nous sommes tous liés à cette nature. Je ne parle pas d'un retour aux sources immédiats. Mais les voitures, les gens pressés, tout ça ce n'est pas pour moi.

1 décembre 2009

Commencement

 

La mort d'une chose c'est comme un point dans une phrase. Elle marque la fin d'une phrase, mais en débute une nouvelle. 

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C'est en cette fin d'année 2009 que je me lance dans une nouvelle aventure.

Stylo et cahier à la main je m'en vais créer.

Parce que le support d'un blog permettra aux autres de me découvrir il me fallait quelque chose de nouveau, de neuf. Parce qu'une nouvelle feuille nous permet toujours de faire quelque chose de mieux qu'auparavant.

Shany. J'ai porté bien des surnoms. Un nom signifiant quelque chose en moi parce que Sarah, cette petite princesse, ne me correspondait pas.
Étoile Artificiel. Parce que je pensais briller dans une obscurité. Une société fait de faux semblant qui ne me laisse pas m'épanouir comme je le veux vraiment.
Après avoir cueillis ma 18 ème étoile, on me dit tu es grande maintenant et si je me sentais grande depuis plus longtemps que ça. Et si je me sentais plus petite que l'on ne croit. Plus vulnérable derrière ces esclaffements seule dans ma chambre, ces rires entre copines, ces sourires avec lui..
J'habite à Paris. Le sommet de ce qu'on pourrait appeler la fin de la civilisation. Des bâtiments à perte de vue, même le soleil et le ciel y sont désagréables.

Ce que je veux c'est vivre une vie qui ne sera jamais la mienne.
Je sais que pour ça il faut faire des efforts et changer,
Je me suis déjà lancé plusieurs fois dans cette quête absurde. J'ai copié des gens que j'admirais, des gens qui m'intimidais, des gens qui m'inspirais. Mais rien y fais, dans tout ça reste eux. Ca n'est pas moi.

J'aime qu'on me critique, ça m'aide à me construire. Pourtant je ne cherche pas à me construire. Je cherche à me démolir et me façonner un nouvel avenir. Un nouveau moi.
La rengaine habituelle. Je ne veux plus courir après le passée. Pourtant c'est lui qui me rattrape.

Je suis différente des autres ... ou bien... Est ce que ce sont les autres qui sont différents de moi ?

Je sais pas ... un autre pseudonyme qui caractérisait bien ma façon de pensée. Ma façon de réagir. Mais ça c'était il y a longtemps. Très longtemps.

 

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Plastic Pandora
  • Après de long moment à réfléchir. Il est temps de m'écrire moi-même. Toujours à me poser dans le monde - le petit nuage - des autres - sans avoir de port d'attache, j'ai décidé qu'un blog serait le parfait support pour livrer une partie de moi aux autres.
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