Je ne vois pas dans le noir
On ne juge pas un livre à sa couverture.
Pourtant je me serai bien passer de l'expérience.
Moi se que je veux c'est voir de nouveaux horizons. De rencontrer de nouvelles personnes venant des quatre, des milles coins de la Terre. Me partageant leur savoir, leur vision des choses.
Qu'on ne s'arrête plus à la langue, à la couleur de peau et la catégorie sociale.
J'ai envie de retenter l'expérience. De partir sac de randonnée sur le dos et chaussures de Décathlon.
De partir loin, à pied, sur les routes. Une sorte de j'irai dormir chez vous. De squatter les campements, de chanter autour d'un feu, d'avoir l'air d'une hippie sans pour autant en être une. Parce qu'on ne me range pas dans une catégorie sociale. Parce que je n'étiquette pas les autres d'une catégorie quelconque.
Je ne suis pas insociable je dirai. Juste que je n'aime pas trop de monde. Quand il y a trop de monde, trop de bruit, trop de lumière, voir le monde en mouvement et ne pas participer à ça, ne pas vouloir participer à ça, me donne la nausée. Alors je m'enferme dans ma matrice musique à l'oreille.
J'avais entendu parler d'une explication à tout ça. Les villes, ces conditionnements n'existent que pour briser notre attachement avec la nature. Car en fin de compte nous sommes tous liés à cette nature. Je ne parle pas d'un retour aux sources immédiats. Mais les voitures, les gens pressés, tout ça ce n'est pas pour moi.